Zone d'identification
Type d'entité
Événement
Forme autorisée du nom
Mobilisation citoyenne « Urgence Amos région »
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1993
Historique
Peu après la tenue du Forum sur le développement organisé par le Conseil économique d’Amos région (CÉAR) et la Société d’aide au développement des collectivités (SADC), les 12 et 13 novembre 1992, le ministère des Transports du Québec annonce la fermeture de son bureau administratif amossois et la gestion des services de la localité à distance, depuis le bureau de Val d’Or. En plus de concourir à la perte de plusieurs dizaines d’emplois, cette décision est interprétée par la population comme un geste politique : le comté de Val d’Or étant alors représenté, contrairement à celui d’Amos, par un député libéral au pouvoir. Suite à l’obtention d’un moratoire d’un mois sur cette décision, un comité activement soutenu par la ville d’Amos est formé : on l’intitule Urgence Amos région. En parallèle de l’élaboration d’un plan d’action pour amorcer des négociations auprès du MTQ, on invite la population à prendre part à une manifestation qu’on qualifiera plus tard de « monstre mais pacifique » devant les bureaux du ministère. Cette mobilisation de près de 6000 personnes, le 8 janvier 1993, bloquera ainsi l’accès à la ville ainsi qu’à la route de la Baie James, de 10 h à 15 h, en dépit du froid (-25? C). Les revendications porteront également sur d’autres sujets chauds, dont la situation de l’enseignement collégial en région, la politique encadrant l’écoulement des copeaux et l’état des routes. Il s’agira d’un véritable succès politique et médiatique ayant obtenu une tribune à l’échelle nationale. L’impact de cet événement et le travail concerté du Comité Urgence Amos région auront ainsi contribué à renverser la décision du ministre, quelques mois plus tard, en plus de réinscrire à l’ordre du jour les diverses problématiques associées au développement des régions québécoises.