Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
Forme(s) parallèle(s) du nom
- Drouin, A.A.
- Drouin, A. A.
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
- Drouin, A.A.
Autre(s) forme(s) du nom
- Drouin, A.A.
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
Historique
La courte biographie que nous allons ci-après esquisser, est celle d'un citoyen honorable dans toute l'acceptation du mot. Sa vie entière dans le domaine public comme dans le domaine privé, constitue le plus bel exemple de force morale, d'énergie et de droiture, qui puisse être soumis à la jeune génération, pour sa propre édification. Pionnier du progrès sous toutes ses formes, il a contribué dans une très large mesure au développement d'une des plus florissantes municipalités de toute la région de l'Abitibi.
Arthur-Albert Drouin, négociant et maître de poste de la ville d'Amos, naquit à St-André Avellin, P.Q., le 22 novembre 1876, du mariage de Joseph Drouin, cultivateur, et de Philomène Frappier, son épouse, fille de Michel Frappier. Il vécut son enfance et fit ses premières classes dans son village natal, puis, après quelques années de travail dans les chantiers, il put compléter ses études commerciales à l'Ottawa Business College. En 1900, il fut employé comme mesureur de bois et contremaître, au service de la Cie J. H. Perley. Douze ans plus tard, il s'établissait comme marchand à Amos, dans l'Abitibi. À cette même époque, (15 mai 1912), il était nommé Maître de Poste à Amos, et cumulait les fonctions de négociant et d'employé civil. D'une urbanité parfaite pour tous ceux qui le fréquentaient, il ne tarda pas à devenir l'un des citoyens les plus populaires et les plus respectés de l'endroit. Lorsque le premier Conseil Municipal fut institué à Amos, il fut élu échevin. Il fut également élu président de la première Commission scolaire d'Amos. Pendant douze ans, il occupa le fauteuil présidentiel de la première Chambre de Commerce de l'Abitibi. Comme homme public, ses gestes comme ses actes, portèrent toujours l'empreinte de la droiture et de la loyauté. M. Drouin jouit aujourd'hui d'une aisance intéressante qu'il appliqua partiellement, à d'instruction des enfants pauvres et à l'aide des institutions religieuses. Il est membre des Chevaliers dg Colomb, des Artisans, de l'Union St-Joseph et des Forestiers Catholiques. Souffrant depuis dix-huit ans d'une grave maladie, il se récrée au sein de sa famille.
Le 11 août 1903, il épousait Louisa Bourgeois, fille de Jos. Bourgeois. De cette union sont nés quatorze enfants, dont l'aînée, fondatrice d'une mission au Japon, est religieuse chez les Sueurs de l'Assomption, à Nicolet. - Monsieur Drouin ne s'occupe aucunement de politique. Domicile et place d'affaires : Amos. Abitibi, P.Q.
Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 252. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.
http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/encyclopedia/ArthurAlbertDrouin.htm
Arthur-Albert Drouin est décédé le 17 août 1949.